Cellebrite, célèbre pour ses outils d’extraction de données, a investi 200 millions de dollars dans Cellebrite, une entreprise précédemment poursuivie par Apple pour des questions de sécurité. Cet investissement marque une nouvelle ère dans le secteur de la technologie numérique, soulevant des interrogations sur la vie privée et la cybersécurité.
Sommaire :
Cellebrite acquiert Corellium pour 200 millions de dollars
Cellebrite, la société israélienne célèbre pour ses outils de hacking d’iPhone, a récemment acquis Corellium, une entreprise renommée pour ses iPhones virtuels utilisés dans la recherche en sécurité. Cette acquisition marque un tournant majeur dans le domaine de l’analyse mobile.
Les poursuites d’Apple contre Corellium
Ce partenariat de 200 millions de dollars réunissant deux acteurs influents, mais controversés, rendra sans doute la tâche d’Apple encore plus difficile pour sécuriser iOS. La plateforme de Corellium a été largement employée par des hackers éthiques et des chercheurs pour tester des exploits iOS sans nécessiter de matériel physique. Son efficacité était telle qu’Apple a tenté de la faire interdire, en arguant que la virtualisation d’iOS posait des risques de sécurité et constituait une violation des droits d’auteur.
En 2020, la plainte a échoué lorsque le tribunal a jugé que l’utilisation d’iOS par Corellium relevait d’un usage équitable. Apple a ensuite fait appel, mais a de nouveau perdu avant de parvenir à un règlement confidentiel.
Un nouvel outil : Mirror
Désormais, les capacités de Corellium sont transmises à Cellebrite, dont les outils d’extraction sont déjà utilisés par des agences de police à travers le monde, y compris par l’ICE. La société combinée travaille sur un nouveau produit, baptisé Mirror, qui, selon Forbes, permettra aux forces de l’ordre de créer une version virtuelle d’un appareil saisi ainsi que de toutes les données qu’il contient.
« Wade pense que cela aidera les procureurs à montrer au jury exactement ce qu’il y a sur le téléphone d’un criminel, présentant des preuves plus convaincantes par rapport aux captures d’écran des outils techniques d’analyse. »
Chris Wade : un parcours intéressant
Chris Wade, le fondateur de Corellium, qui a été gracié par Donald Trump pour des accusations de cybercriminalité sans rapport, occupe désormais le poste de CTO chez Cellebrite. Selon Wade, les outils combinés pourraient également contribuer à détecter les logiciels espions en utilisant l’IA pour repérer le « code étranger » s’exécutant à l’intérieur d’un système d’exploitation virtuel, ce qui pourrait séduire à la fois les forces de l’ordre et les chercheurs en cybersécurité.
Évolution de la position d’Apple sur la virtualisation
Bien qu’Apple ait changé sa position sur la virtualisation depuis ses premiers combats avec Corellium, elle propose désormais des API natives pour cela. Les nouvelles informations redéfinissent le défi. La question n’est plus de savoir si iOS doit permettre la virtualisation, mais comment Apple peut rendre l’accès physique à ses appareils inutile.
Qu’est-ce que Cellebrite et quel est son rôle dans l’hacking des iPhones ?
Cellebrite est une entreprise israélienne connue pour ses outils de piratage d’iPhones. Récemment, elle a acquis Corellium, une société réputée pour créer des iPhones virtuels utilisés dans la recherche en sécurité.
Pourquoi Apple a-t-elle contesté Corellium ?
Apple a poursuivi Corellium en justice, affirmant que la virtualisation d’iOS posait des risques pour la sécurité et constituait une violation des droits d’auteur. Cependant, le tribunal a statué en faveur de Corellium, considérant son utilisation d’iOS comme un usage loyal.
Quel est le nouveau produit développé par Cellebrite et Corellium ?
Le produit, appelé Mirror, permettra aux forces de l’ordre de créer une version virtuelle d’un appareil saisi afin de présenter des preuves plus convaincantes lors des procès.
Comment Corellium pourrait-elle aider à détecter les logiciels espions ?
Corellium prévoit d’utiliser l’intelligence artificielle pour détecter du « code étranger » s’exécutant à l’intérieur d’un système d’exploitation virtuel, ce qui pourrait bénéficier à la fois aux chercheurs en cybersécurité et aux forces de l’ordre.
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