Dans un affrontement technologique sans précédent, la société israélienne NSO Group continue de surveiller les utilisateurs de WhatsApp, malgré une action en justice intentée par Meta. Cette controverse soulève des préoccupations majeures sur la vie privée et la sécurité des données à l’ère numérique, mettant en lumière les enjeux de la cybersurveillance.
Sommaire :
Le verdict
La semaine dernière, la société israélienne NSO Group, reconnue pour son logiciel espion Pegasus ciblant les appareils iPhone et Android, a été condamnée à verser plus de 167 millions de dollars à Meta pour avoir ciblé les utilisateurs de WhatsApp.
Cette décision judiciaire, saluée par Meta comme « un pas important vers la protection de la vie privée et de la sécurité », met fin à une bataille juridique qui a duré plus de cinq ans. De plus, le tribunal a ordonné à NSO de remettre le code source de Pegasus ainsi que d’autres outils espions à WhatsApp.
Les implications de l’affaire
Le transcript de ce procès s’étend sur plus de 1 000 pages, fournissant une richesse de détails sur les opérations de NSO. Une information choquante révélée pendant le procès indique que, malgré le recours juridique en cours, NSO a continué à cibler les utilisateurs de WhatsApp. Tamir Gazneli, vice-président de la recherche et développement de NSO, a confirmé que l’outil connu sous le nom de code « Erised », utilisé pour une vulnérabilité dite zero-click, était actif de fin 2019 jusqu’à mai 2020. D’autres versions de cet outil portaient les noms de « Eden » et « Heaven », et ensemble, ils étaient appelés « Hummingbird ».
Continuité des activités malveillantes
Ce témoignage illustre l’audace de NSO Group dans ses opérations, démontrant un mépris apparent pour les implications légales de ses activités. Malgré la menace juridique d’une action en justice émanant de WhatsApp, la société a persisté dans son utilisation de logiciels espions en ciblant les utilisateurs de l’application de messagerie.
Ce développement soulève d’importantes questions sur les pratiques de surveillance dans le secteur des technologies et sur la façon dont les entreprises peuvent exploiter des faiblesses dans les systèmes de communication. Le lien entre NSO et ses clients gouvernementaux est également discuté, suggérant que les demandes de surveillance peuvent dicter la nature des outils développés.
Les déclarations officielles
Dans un communiqué officiel post-verdict, Meta a promis de publier des transcriptions non officielles du procès, destinées aux chercheurs et journalistes se consacrant à l’étude de ces menaces. D’un autre côté, NSO a annoncé son intention de faire appel du jugement, ce qui prolongera sans aucun doute cette saga judiciaire.
Pour des informations supplémentaires sur cette affaire, consultez l’article disponible sur BBC News.
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Qu’est-ce que le groupe NSO ?
Le groupe NSO est une entreprise israélienne connue pour son logiciel espion Pegasus, qui cible les appareils iPhone et Android.
Quel a été le verdict dans l’affaire Meta contre NSO Group ?
Le tribunal a ordonné à NSO de payer plus de 167 millions de dollars à Meta pour avoir ciblé des utilisateurs de WhatsApp.
Quelles sont les conséquences de ce procès ?
Le tribunal a également ordonné à NSO de remettre le code de Pegasus et de ses autres outils espions à WhatsApp.
Comment NSO a-t-elle continué ses activités malgré le procès ?
NSO a continué à cibler les utilisateurs de WhatsApp même après le dépôt de la plainte, avec des versions de son logiciel en usage jusqu’à mai 2020.
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