La révolution automobile est en marche ! Tesla, pionnier de la conduite autonome, prépare la France pour l’arrivée de son système de conduite entièrement autonome, le FSD. Avant une adoption massive, les tests et les infrastructures doivent se mettre en place. Quelles sont les implications pour les conducteurs français ?
Tesla franchit un nouveau pas. Ce n’est pas encore la voiture qui se conduit seule, mais on s’en rapproche !
Tesla a récemment modifié discrètement ses sites européens, notamment celui de la France, pour annoncer l’arrivée imminente de son système « Full Self-Driving (sous surveillance) » ou FSD (Supervised). Bien que son appellation puisse prêter à confusion, cette fonctionnalité ne permet pas encore une conduite entièrement autonome, mais offre un ensemble avancé d’assistances à la conduite, nécessitant toutefois la vigilance du conducteur.

Le FSD est déjà opérationnel dans plusieurs pays, tels que les États-Unis, le Canada, la Chine, le Mexique et Porto Rico. Il fera également son apparition en France avec de futures mises à jour. Toutefois, Tesla indique que certains pays, dont la France, n’ont pas encore autorisé l’usage mains-libres : ainsi, les conducteurs devront rester attentifs et maintenir les mains sur le volant, même si le véhicule exécute de nombreuses tâches de conduite.
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Ce que fait (et ne fait pas) une Tesla FSD sous surveillance
Le FSD est capable de gérer diverses actions, telles que la navigation intelligente, les changements de voie automatiques, la gestion des intersections, la détection des obstacles, le stationnement en bataille ou en créneau, et même la sortie automatique du véhicule d’une place de parking. Cependant, ces tâches sont réalisées sous l’œil vigilant du conducteur, qui doit rester prêt à reprendre le contrôle à tout moment.
En chiffres, Tesla fait état de 3,8 milliards de kilomètres parcourus avec le FSD, affirmant que son système est 54 % plus sûr qu’un conducteur humain, basé sur ses données. La société met en avant le fait que son intelligence artificielle est « toujours attentive », sans distraction ni fatigue.
Tesla ne s’arrête pas là et travaille sur une version « sans surveillance » (Unsupervised), qui représenterait la véritable autonomie complète. Cette avancée technologique pourrait permettre à terme le lancement des Robotaxis et Cybercab. Cependant, ce seuil technologique et réglementaire reste à atteindre. En France, comme dans l’ensemble de l’Union européenne, les autorités se montrent prudentes, imposant des tests rigoureux pour garantir la sécurité.
En attendant, le FSD s’installe comme une étape clé sur la voie de l’automatisation de la conduite, bien que le conducteur doive rester attentif à tout moment et prêt à reprendre le volant si nécessaire.
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Qu’est-ce que le FSD sous surveillance ?
Le FSD est un ensemble avancé d’aides à la conduite intelligentes, permettant une gestion de nombreuses actions comme la navigation intelligente, les changements de voie automatiques, et la détection des obstacles, tout en nécessitant la supervision active du conducteur.
Quand le FSD sera-t-il disponible en France ?
Le FSD sera disponible en France avec de futures mises à jour, bien qu’il soit déjà déployé dans d’autres pays comme les États-Unis, le Canada, et la Chine.
Quelles sont les limitations du FSD ?
Bien que le FSD puisse effectuer une grande partie des tâches de conduite, les conducteurs doivent rester attentifs et garder les mains sur le volant, car certaines fonctionnalités, comme l’usage mains libres, ne sont pas encore autorisées dans des pays comme la France.
Quelle est la sécurité du système FSD ?
Tesla revendique que le FSD est 54 % plus sûr qu’un conducteur humain, avec 3,8 milliards de kilomètres parcourus et des tests basés sur l’équivalent de 100 années de conduite réelle.

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