À compter du 28 juin 2025, le décret permet aux communes de verbaliser les haies non taillées en bordure de voirie, même sur terrain privé. Cette mesure vise à améliorer la sécurité routière et l’esthétique urbaine, marquant un tournant dans la gestion des espaces verts.

Le décret du 28 juin 2025 impose de nouvelles obligations en matière d’entretien des haies en bordure de voirie, changeant ainsi la relation entre propriétaires et collectivités.
Sommaire :
Les obligations des propriétaires de terrains
Détails du décret
Le récent décret stipule que toutes les haies en bordure des voies publiques doivent être entretenues afin de respecter des normes de hauteur et de densité. Les propriétaires qui ne se conforment pas à ces exigences risquent des amendes pouvant atteindre 150 euros. Cette régulation vise à assurer la sécurité des usagers de la route et à maintenir l’esthétique des espaces publics.
« Ce décret a pour but principal de garantir la sécurité des piétons et des automobilistes en supprimant tout obstacle visuellement dangereux. » – Extrait du décret.
Témoignages de résidents
Jean Dupont, habitant de BelleVue, exprime ses préoccupations suite à ce décret. En tant que propriétaire d’une maison avec une haie sur le devant, il doit désormais adapter ses pratiques d’entretien.
« Auparavant, je taillais ma haie deux fois par an. Actuellement, cela nécessite presque un entretien mensuel pour éviter les sanctions, ce qui augmente mes coûts de jardinage. »
Répercussions pour les citoyens
Demande croissante pour les services de jardinage
Suite à l’entrée en vigueur du décret, plusieurs services de jardinage locaux constatent une hausse de la demande. Les propriétaires cherchent des moyens d’assurer la conformité légale sans y consacrer trop de temps personnel.
Réactions partagées des résidents
Les opinions des citoyens divergent. Certains comprennent l’importance de ces mesures pour la sécurité, tandis que d’autres les considèrent comme une ingérence dans leurs droits de propriété.
- Coûts de maintenance accrus pour les propriétaires.
- Amélioration de la sécurité et de la visibilité pour les usagers de la route.
- Discussions sur le droit des communes d’intervenir dans les propriétés privées.
Conséquences à long terme du décret
Considérations écologiques et sociales
Ce décret soulève également des interrogations sur son impact environnemental, notamment sur la biodiversité. Les haies, qui constituent souvent des refuges pour de nombreuses espèces, pourraient souffrir de tailles fréquentes et sévères.
Recherche d’un équilibre entre réglementation et liberté individuelle
Un défi majeur pour les municipalités sera de trouver un équilibre entre l’application des nouvelles règles et le respect des droits des propriétaires. La communication des objectifs et des raisons derrière ces changements législatifs sera essentielle pour faciliter l’acceptation du décret.
Pour plus d’informations sur les obligations en matière d’entretien des haies, consultez le site du Ministère de la Transition Écologique.

Quels sont les enjeux de la taille des haies selon le nouveau décret ?
Le décret vise à garantir la sécurité en bordure de route et à préserver l’esthétique des communes en imposant une hauteur et une densité spécifiques pour les haies en bordure de voirie.
Quelles sont les sanctions en cas de non-conformité ?
Les contrevenants s’exposent à des amendes pouvant aller jusqu’à 150 euros pour les haies non taillées visibles depuis la rue, même si celles-ci se trouvent sur des propriétés privées.
Comment les propriétaires réagissent-ils à cette nouvelle réglementation ?
Les réactions sont mitigées : certains comprennent l’importance de la sécurité et de l’esthétique, tandis que d’autres considèrent cette mesure comme une intrusion dans la gestion de leur propriété privée.
Quels impacts écologiques le décret pourrait-il avoir ?
Le décret soulève des questions écologiques, notamment l’impact sur la biodiversité locale, puisque des tailles trop fréquentes ou drastiques pourraient affecter les haies qui servent de refuges pour diverses espèces.