C’est officiel : en 2026, pour la première fois, la France ne connaîtra pas de vacances de Pâques durant le mois d’avril. Cette décision marque un tournant historique dans le calendrier scolaire, impactant des millions d’élèves et de familles à travers le pays. Quelles en seront les conséquences ?
L’annonce récente bouleverse une tradition bien ancrée dans le calendrier scolaire français. Pour la première fois, en avril 2026, il n’y aura pas de vacances de Pâques. Le changement d’appellation a pour but de moderniser le vocabulaire utilisé par l’éducation nationale. Dès cette date, la période sera désignée sous le terme de « vacances de printemps », marquant une transition importante dans le langage officiel des écoles publiques.
Sommaire :
Les raisons derrière le changement de nom
Selon le Conseil supérieur de l’éducation, la décision de modifier le nom des vacances de Pâques a été prise lors d’une séance consultative. Ce vote a rassemblé syndicats, parents et étudiants, et visait à promouvoir des appellations neutres, non liées aux cultes. Ce choix s’inscrit dans une démarche visant à rendre les documents scolaires plus cohérents et à éviter les clivages religieux. La mention « vacances de Pâques » ne sera plus visible sur les supports officiels, ce qui renforce l’objectif d’une école laïque et inclusive.
Aujourd’hui, le terme « vacances de Pâques » n’est plus en phase avec la diversité des croyances présentes dans l’espace public. La décision de renommer cette période est ainsi présentée comme un simple changement de dénomination. Cependant, elle représente une avancée significative vers une neutralité linguistique qui garantit un accès équitable à tous.
L’organisation du nouveau calendrier scolaire
Dans cette dynamique, le ministère de l’Éducation nationale vise à harmoniser le calendrier scolaire sur l’ensemble du territoire. Ce changement s’applique à toutes les zones académiques, permettant ainsi une uniformité dans le vocabulaire utilisé dans les écoles. Un courrier interne évoque la nécessité d’une « harmonisation linguistique » pour clarifier le calendrier scolaire national, ce qui devrait faciliter la communication entre les différents acteurs de l’éducation.
Les enseignants et les familles peuvent donc s’attendre à une continuité dans l’organisation des congés scolaires. Les élèves bénéficieront toujours de suffisamment de temps de pause, ce qui garantit la stabilité du rythme scolaire. Le choix des mots se veut accessible, réduisant ainsi les malentendus et clarifiant les procédures administratives.
Réactions des acteurs de l’éducation
La décision de renommer ces vacances suscite des réactions variées dans le milieu éducatif. Certains se réjouissent de cette avancée vers une école laïque et inclusive. Par exemple, Jean-Rémi Girard, représentant du SNALC, voit ce changement comme une régularisation nécessaire. Selon lui, le rythme scolaire est primordial et le changement de nom ne perturbe pas l’organisation des familles.
À l’inverse, des voix comme celle de Baptiste Gilli de l’UNI, s’élèvent contre ce changement, considérée comme une rupture avec des repères culturels partagés. Il souligne que le vocabulaire utilisé dans l’éducation porte une histoire collective et que les vacances de Pâques symbolisaient un héritage commun. Ainsi, le débat dépasse la simple question administrative pour toucher à l’identité culturelle de la société.
Calendrier et mise en œuvre des nouvelles appellations
Un calendrier précis est mis en place pour accompagner cette transformation. À partir d’avril 2026, le terme « vacances de printemps » sera officiellement adopté. Ce nouvel intitulé s’inscrit dans une logique de clarté et de lisibilité pour les familles. D’autres changements sont également à prévoir, comme l’appellation de la Toussaint qui est déjà passée à « vacances d’automne » depuis 2025, et la potentielle adoption de « vacances de fin d’année » pour Noël en 2027.
- Toussaint → « vacances d’automne » : en vigueur depuis 2025.
- Avril 2026 → « vacances de printemps » : sera officialisé.
- Noël → plan pour « vacances de fin d’année » en 2027.
- Été → inchangé.
Cette transition s’effectue sans perturber le rythme scolaire. Les zones académiques conservent leur alternance actuelle et la privatisation du langage scolaire recule, permettant une meilleure fluidité dans les échanges administratifs.
Impact du nouveau vocabulaire sur l’éducation française
Le choix de changer le nom des vacances d’avril soulève des questions sur l’identité et les valeurs de l’éducation nationale. En optant pour une appellation neutre, le ministère apporte un cadre protecteur pour l’école. Ce changement ne modifie pas les dates, mais vise à créer un environnement plus inclusif.
Les familles continueront de bénéficier de congés scolaires clairs et réguliers. Le langage public, désormais aligné avec les saisons, reflète une démarche d’équité symbolique. Les vacances de Pâques cèdent leur place à une terminologie qui vise à rassembler plutôt qu’à diviser.
Pour plus d’informations sur le sujet, vous pouvez consulter le site officiel du ministère de l’Éducation nationale : Éducation nationale.
Pourquoi renommer les vacances de Pâques ?
Le Conseil supérieur de l’éducation a validé la refonte pour des appellations non liées aux cultes. Cela vise à rendre les documents plus cohérents et à éviter les clivages, tout en gardant des dates comparables selon les zones.
Quelles sont les nouvelles dénominations des vacances ?
À partir d’avril 2026, les vacances de Pâques seront officiellement appelées « vacances de printemps ». D’autres vacances, comme celles de la Toussaint, ont déjà été renommées « vacances d’automne » depuis 2025.
Quels seront les effets sur le calendrier scolaire ?
Le changement d’appellation n’affectera pas le rythme scolaire et les élèves continueront à partir en congés selon le même calendrier. La communication officielle sera plus claire et accessible pour tous.
Les réactions face à ce changement ?
Les opinions divergent. Certains voient une avancée vers la laïcité, tandis que d’autres craignent la perte de repères culturels. Le débat dépasse les aspects techniques, touchant à l’identité scolaire et culturelle.

