Dans une affaire surprenante, un retraité a récemment déclaré: “Je pensais pas que ça déclencherait un contrôle” après un don bancaire non déclaré de 100 000 euros à sa fille. Cette situation illustre les enjeux fiscaux entourant les transferts d’argent au sein des familles en France.

Un don familial, bien que d’apparence banal, peut engendrer un vrai casse-tête administratif si les règles fiscales ne sont pas respectées.
Sommaire :
Un geste altruiste avec des implications fiscales
Albert, âgé de 72 ans, a récemment fait un don de 15,000 euros à sa fille Clara, qui traversait des moments difficiles après un divorce. Son intention était bienveillante : aider sa fille à retrouver une stabilité financière. “Je voulais simplement lui donner un coup de main, sans penser aux éventuelles répercussions fiscales”, confie-t-il.
Surprise du contrôle fiscal
Peu après le transfert, Albert a reçu une notification de l’administration fiscale, l’informant qu’il était soumis à un contrôle. Cette somme, jugée importante, a suscité des soupçons quant à sa nature, car aucun don n’avait été déclaré.
“Je ne savais pas que cela pouvait entraîner un contrôle. J’étais stupéfait d’apprendre que mon aide à ma fille pourrait me causer des problèmes fiscaux”, déclare-t-il.
Les obligations fiscales liées aux dons
En France, tout don dépassant 15,000 euros doit être déclaré aux impôts. Les règles fiscales, qui varient selon le lien de parenté, impliquent qu’il est impératif de faire une déclaration préalable pour bénéficier des abattements disponibles.

Les étapes pour déclarer un don
- Compléter le formulaire 2735 si le don excède 15,000 euros.
- Déclarer le don dans la déclaration annuelle des revenus.
- Consulter un notaire en cas de doute sur la procédure à suivre.
Comme Albert n’a pas suivi ces étapes, il a fait face à des sanctions pour non-déclaration. “C’était vraiment stressant, surtout à un âge où l’on espère pouvoir profiter de la vie sans tracas”, avoue-t-il.
Avis d’un spécialiste en fiscalité
Jean-Michel Leproux, un expert en fiscalité, souligne qu’un grand nombre de donateurs méconnaissent les obligations qui leur incombent. “Il est essentiel de bien se renseigner avant de faire un don pour éviter des désagréments comme ceux que rencontre Albert”, met-il en avant.
“Le meilleur conseil est de consulter un professionnel. Cela peut éviter de nombreuses complications et des frais inattendus.”
Conséquences d’un don non déclaré
Les répercussions d’un don non déclaré peuvent s’étendre au-delà des simples pénalités fiscales. Elles peuvent affecter le crédit du bénéficiaire et avoir des conséquences sur ses futures déclarations de revenus. De plus, dans le contexte économique actuel, où les contrôles fiscaux se multiplient, il devient plus crucial que jamais de respecter les formalités en vigueur.
La réalisation d’un don, même motivée par une simple générosité, exige une attention particulière aux règles fiscales. Les conséquences d’un oubli peuvent être lourdes tant pour le donateur que pour le bénéficiaire. Pour plus d’informations sur la déclaration des dons, consultez le site officiel des impôts ici.

1. Quels sont les montants à déclarer lors d’un don familial ?
En France, tout transfert d’argent au-delà de 15,000 euros doit être déclaré aux impôts, notamment les dons familiaux.
2. Quelles sont les conséquences d’un don non déclaré ?
Un don non déclaré peut entraîner des pénalités fiscales, ainsi que des complications pour le bénéficiaire, affectant son crédit et sa déclaration de revenus future.
3. Comment procéder à la déclaration d’un don ?
Il faut remplir le formulaire 2735 si le don dépasse 15,000 euros et le déclarer lors de la déclaration annuelle de revenus.
4. Pourquoi est-il important de consulter un expert avant de faire un don ?
Consulter un professionnel peut éviter des surprises désagréables et des coûts inattendus liés aux formalités fiscales souvent ignorées.