Cadillac défie les conventions avec son innovation audacieuse : regarder un film en roulant devient enfin une réalité. Grâce à un système multimédia révolutionnaire, cette avancée pourrait transformer l’expérience des trajets. Plongeons dans cet univers où technologie et divertissement s’entrelacent, redéfinissant ainsi l’avenir de la conduite.
General Motors a réalisé un pas marquant dans l’évolution de la conduite autonome en permettant, pour la première fois, la possibilité de regarder un film tout en conduisant.
Lors de l’événement GM Forward à New York, le constructeur a présenté le Cadillac Escalade IQ, un SUV électrique haut de gamme, qui introduira en 2028 une technologie de conduite que l’on appelle « eyes-off ». Cela signifie que le conducteur pourra réellement regarder ailleurs pendant que la voiture gère seule la conduite. Est-ce une avancée remarquable ou un tabou qui s’effondre ?
Une voiture qui conduit « réellement » seule ?
Jusqu’à présent, les technologies de conduite assistée, comme Super Cruise et Ultra Cruise, permettaient une expérience « hands-free« , mais le conducteur devait garder un œil sur la route. La nouvelle version de Super Cruise promise en 2028 va franchir un cap essentiel, permettant au conducteur de se divertir en regardant un film ou en consultant son smartphone, pendant que la voiture prend en charge toutes les fonctions de conduite.
Historiquement, les distractions visuelles pour le conducteur étaient sévèrement interdites, au nom de la sécurité. Même les écrans à l’avant des voitures étaient souvent désactivés dès que le véhicule commençait à bouger. Avec cette annonce, Cadillac modifie les règles du jeu : pour la première fois, un constructeur automobile donne le feu vert à des activités de divertissement à bord, remettant en question la notion de sécurité routière.
Cependant, il est important de comprendre que « eyes-off » ne signifie pas « totalement autonome ». Cela représente un changement de paradigme où la voiture devient un espace de vie connecté, plutôt qu’un simple moyen de transport. Cette innovation repose sur les avancées technologiques développées par Cruise Automation, une filiale de GM, qui a déjà accumulé plus de 5 millions de miles de conduite sans conducteur dans des contextes urbains complexes.
La voiture comme robotaxi personnel ?
Avec la montée en puissance des taxis autonomes dans nos villes, la question se pose : pourquoi cette technologie devrait-elle leur être réservée ? GM envisage une fusion des forces de Cadillac, connue pour sa robustesse, et des compétences logicielles et d’intelligence artificielle de Cruise. Mary Barra, la PDG de General Motors, imagine un futur où « le véhicule devient un assistant intelligent » à part entière.
Cependant, cela soulève des interrogations éthiques et juridiques : à quel moment une machine doit-elle assumer la responsabilité légale ? Que se passe-t-il lorsque l’humain ne prête plus attention ? Permettre à un conducteur de visionner un film pendant la conduite remet en question le contrat moral traditionnel entre l’homme et la machine. Les taxis autonomes avaient déjà ouvert la voie ; maintenant, les fabricants automobiles se précipitent pour suivre le mouvement.
L’autonomie, le sens de l’histoire ?
Traditionnellement, la voiture symbolisait la responsabilité individuelle : on conduisait, on prenait des décisions et on assumait les conséquences. Cadillac réinvente cette dynamique : le conducteur devient un passager au sens propre. Mais que se passe-t-il si la technologie faillit ? L’humain, distrait, ne se retrouve-t-il pas dans une situation plus vulnérable ? Les ingénieurs affirment qu’il existe des mesures de redondance logicielle et de supervision par IA, mais la société doit s’habituer à l’idée qu’un SUV de 3 tonnes pourrait avancer sur l’autoroute, tandis que son « conducteur » est captivé par un film sur Netflix.
Cette annonce de GM va au-delà des avancées techniques; elle interroge notre rapport à la responsabilité, à la confiance envers l’intelligence artificielle, et à la valeur du temps que nous passons au volant. La voiture autonome promet une certaine liberté mais nous demande aussi de lâcher prise sur le contrôle traditionnel qui nous était cher.
Finalement, il est essentiel de garder en tête que ce développement fait partie d’une évolution logique. Une voiture autonome pourrait bien être un meilleur choix que de confier la conduite à des individus distraits, sous l’influence de l’alcool, ou même endormis. Avec moins de risque à la conduite finale, cette innovation pourrait se révéler moins dangereuse.
Qu’est-ce que la conduite « eyes-off » annoncée par Cadillac ?
La conduite « eyes-off » permet au conducteur de détourner son regard de la route, avec la possibilité de regarder un film pendant que la voiture gère l’accélération, le freinage et la trajectoire à partir de 2028.
Comment Cadillac garantit-elle la sécurité avec sa technologie Super Cruise ?
Cadillac affirme avoir parcouru plus de 700 millions de miles sans accident attribué à son système de conduite assistée, et a cartographié 600 000 miles de routes pour améliorer la sécurité.
Quelles sont les implications éthiques de permettre aux conducteurs de se distraire ?
Cette avancée soulève des questions sur la responsabilité légale de la machine et les dangers potentiels lorsque l’humain n’est pas attentif à la conduite.
La technologie autonome de Cadillac redéfinit-elle le rôle du conducteur ?
Oui, elle transforme le conducteur en passager, changeant ainsi la dynamique de responsabilité et de contrôle sur la route.

Bonjour, je m’appelle Manu Dibango et j’ai 37 ans. Cadre supérieur dans l’administration, je suis passionné par la gestion et l’organisation. Bienvenue sur Camernews où je partage ma veille sur les nouvelles technologies et l’innovation.

