lundi, août 11

Les voitures électriques façonnent l’avenir de la . Pourtant, derrière l’enthousiasme, un débat émerge : sommes-nous réellement prêts à abandonner les combustibles fossiles ? , et s’affrontent sur le marché, tandis que des questions fiscales et environnementales inquiètent les gouvernements et les consommateurs.

L’augmentation des puissances des voitures électriques : un défi fiscal

La montée en puissance des voitures électriques remet en question le modèle actuel de calcul des puissances fiscales. Alors que l’État français cherche des moyens d’augmenter ses revenus, il doit réévaluer sa fiscalité sur l’électrique. Le manque à gagner est considérable, et les implications sont inquiétantes.

Un décalage frappant entre puissance et chevaux fiscaux

Les véhicules électriques affichent des caractéristiques techniques impressionnantes. Des berlines aux SUV familiaux, on constate des puissances dépassant souvent les 300 chevaux, avec des accélérations fulgurantes en moins de six secondes. Pourtant, sur la carte grise, ces véhicules peuvent se contenter de seulement 4 à 8 chevaux fiscaux. Cette disparité est frappante, surtout lorsque l’on compare avec les moteurs thermiques qui, pour des puissances similaires, dépassent généralement les 20 ou 30 chevaux fiscaux.

L’explication réside dans la façon dont la puissance est mesurée. Deux mesures sont essentielles : la puissance en crête et la puissance en continu. La puissance en crête est la valeur maximale que le moteur peut fournir sur une courte période, permettant des accélérations rapides, mais ne peut pas être maintenue à cause des limites thermiques. En revanche, la puissance en continu représente la puissance que le moteur peut délivrer de manière soutenue sans surchauffe. Cette distinction influe directement sur le calcul de la fiscalité.

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La fiscalité en question : norme UNECE R85

Le calcul des chevaux fiscaux pour les véhicules électriques repose sur la puissance maximale continue. En d’autres termes, les voitures électriques se voient attribuer un nombre de chevaux fiscaux bien inférieur comparé à leurs homologues thermiques. Cette méthode favorise les véhicules électriques en limitant le coût des cartes grises, souvent exonérées. Cependant, cette divergence soulève des interrogations sur l’équité de cette approche.

S’il fallait intégrer la puissance en crête dans le calcul fiscal, cela conduirait à un bond significatif du nombre de chevaux fiscaux, altérant ainsi le coût administratif des véhicules.

Les pertes fiscales : un enjeu majeur

La transition vers l’électrique pose deux fiscaux majeurs pour l’État : les recettes des cartes grises et celles des carburants. Prenons l’exemple de deux SUV de puissance équivalente : un BMW X1 35i et une Tesla Model Y Grande Autonomie Propulsion. Les deux modèles possèdent 300 chevaux en crête, mais la puissance fiscale diffère radicalement.

Le BMW, avec 19 chevaux fiscaux, génère une taxe régionale de 1044,05 tandis que la Tesla, avec seulement 8 chevaux fiscaux, n’entraîne qu’une taxe de 439,60 euros. La différence de plus de 600 euros illustre bien le manque à gagner pour l’État.

En 2024, environ 30 000 voitures de plus de 300 chevaux ont été immatriculées, entraînant un manque à gagner immédiat de plus de 18 millions d’euros. Si l’on intègre le malus écologique, ce montant atteint presque 400 millions d’euros annuels.

La fiscalité des carburants en déclin

Le manque à gagner ne se limite pas aux cartes grises. La fiscalité sur les carburants, qui représente environ 60 % du prix à la pompe, génère des recettes significatives, estimées à 41 milliards d’euros en 2023. Un propriétaire de BMW X1, avec une consommation réelle de 8,5 litres pour 100 km, contribue à hauteur de 1244 euros en taxes. En comparaison, la Tesla Model Y, avec une consommation de 18 kWh/100 km, ne rapporte qu’environ 100 euros en TVA sur l’électricité.

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Avec un parc de 300 000 voitures électriques, l’État pourrait perdre annuellement 343 millions d’euros supplémentaires. Ces pertes compromettent les ressources allouées à des secteurs essentiels tels que la , l’ et la .

Une réflexion nécessaire sur la fiscalité

Face à cette situation, la France devra rapidement s’interroger sur la pertinence de sa fiscalité concernant les voitures électriques. Les critères de puissance doivent être réévalués pour éviter les distorsions et garantir une équité au sein du parc automobile.

Les défis fiscaux posés par l’essor des voitures électriques ne peuvent être ignorés. Des solutions devront être envisagées pour adapter le système actuel et assurer une juste contribution de tous les types de véhicules.

Pour plus d’informations sur les réglementations et le calcul des puissances fiscales, consultez le sur Service Public.

Quel est le décalage entre puissance et chevaux fiscaux ?

Le décalage entre la puissance mesurée en chevaux et les chevaux fiscaux est frappant, car les voitures électriques affichent souvent une puissance élevée mais se voient attribuer peu de chevaux fiscaux en raison de la manière dont leur puissance est calculée.

Comment est calculée la puissance des voitures électriques ?

La puissance des voitures électriques est mesurée à la fois en puissance en crête et en puissance continue. La puissance en crête est très élevée, mais la puissance continue, qui est utilisée pour le calcul fiscal, est beaucoup plus basse.

Quel est l’impact fiscal sur l’État français ?

Le passage à l’électrique entraîne un manque à gagner significatif pour l’État français, notamment en termes de recettes de cartes grises et de taxes sur les carburants.

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La fiscalité actuelle incite-t-elle à l’adoption de véhicules électriques ?

Oui, la fiscalité actuelle, qui favorise les véhicules électriques en limitant leur imposition, incite à leur adoption, mais la question de sa pérennité se pose face aux pertes financières subies par l’État.

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Bonjour, je m'appelle Manu Dibango et j'ai 37 ans. Cadre supérieur dans l'administration, je suis passionné par la gestion et l'organisation. Bienvenue sur Camernews où je partage ma veille sur les nouvelles technologies et l'innovation.

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