Tesla entre dans un nouveau chapitre alors qu’elle s’attaque au marché mondial le plus prometteur : l’Inde. Avec des prévisions de croissance spectaculaires, ce pays, riche en jeunes talents et en innovation, s’avère être un terrain fertile pour les véhicules électriques. La compétition promet d’être féroce.
Tesla s’implante sur le marché indien prometteur
Tesla prépare la mise en chantier de sa première usine d’assemblage en Inde, et une entrée sur le marché en 2026.
Actuellement, Tesla est à la recherche de terrains à Satara, dans l’État du Maharashtra, pour établir sa première usine d’assemblage en Inde. Cette initiative fait partie de la stratégie du constructeur américain visant à entrer sur un marché en pleine croissance, tout en diminuant sa dépendance vis-à-vis de la Chine pour la production et les chaînes d’approvisionnement.
Comme rapporté par Business Standard, l’établissement fonctionnera selon le modèle « Completely Knocked Down » (CKD), permettant d’assembler localement les véhicules à partir de pièces détachées importées. Cette méthode est avantageuse, car elle permet à Tesla de contourner les lourdes taxes sur les véhicules entièrement importés, un obstacle qui a freiné son entrée sur le marché indien jusqu’à maintenant.
Une entrée stratégique sur le marché indien
Tesla prévoit de produire ses premiers véhicules assemblés localement d’ici à la fin de l’année fiscale en cours, avec un lancement prévu dès avril 2026. Ce projet arrive à un moment où l’Inde, grâce à sa politique incitative lancée en mars 2024, cherche à promouvoir les investissements étrangers dans la fabrication locale de véhicules électriques. Les entreprises qui investissent au moins 500 millions de dollars dans des infrastructures locales peuvent bénéficier de droits de douane réduits sur les importations de véhicules et de composants de batteries.
Concurrence sur le marché indien
Cependant, Tesla se prépare à entrer dans un marché déjà compétitif. L’industrie automobile indienne est principalement dominée par Tata Motors ainsi que par d’autres acteurs locaux tels que Mahindra, qui ont déjà capté l’attention du marché en s’adaptant aux préférence locales et en développant des véhicules électriques accessibles.
Malgré ce défi, Tesla fait preuve de détermination. La marque a déjà sécurisé des emplacements pour des showrooms à Mumbai et Delhi et est en pleine phase de recrutement pour ses opérations en Inde. Toutefois, des obstacles demeurent, notamment le départ récent de son directeur, Prashanth Menon, qui a été remplacé par une équipe originaires de Chine pour superviser les opérations locales.
Une avancée stratégique majeure
Cette initiative d’implantation pourrait s’avérer être une avancée stratégique pour Tesla. En diversifiant ses sites de production, la marque parvient à réduire sa dépendance à l’égard de la Chine, tout en tirant parti des nombreuses opportunités que représente le marché indien, reconnu comme l’un des plus prometteurs au monde pour le secteur de la mobilité électrique.
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Quelles sont les ambitions de Tesla en Inde ?
Tesla prépare la mise en chantier de sa première usine d’assemblage en Inde, avec des objectifs de production de véhicules assemblés localement d’ici la fin de l’année fiscale actuelle pour une commercialisation dès avril 2026.
Comment Tesla prévoit-elle d’assembler des véhicules en Inde ?
L’usine fonctionnerait sous le modèle « Completely Knocked Down » (CKD), permettant l’assemblage local à partir de pièces détachées importées, ce qui aide à éviter les lourdes taxes sur les véhicules entièrement importés.
Quels défis Tesla pourrait-elle rencontrer sur le marché indien ?
La concurrence est déjà féroce en Inde, avec des acteurs locaux comme Tata Motors et Mahindra qui ont pris de l’avance. De plus, Tesla doit faire face à des obstacles tels que le départ récent de son directeur de Tesla India.
Pourquoi l’Inde est-elle un marché stratégique pour Tesla ?
Le marché indien est en pleine expansion pour la mobilité électrique, et avec des politiques incitatives favorisant les investissements étrangers, Tesla a l’opportunité de diversifier ses bases de production tout en réduisant sa dépendance à la Chine.

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