Figure-vous que les tests de recrutement sont devenus un passage quasi obligé pour les jeunes diplômés. Selon une étude de l’APEC, 25% des recrutements cadres impliquent des tests de personnalité. Mais comment s’y préparer sans perdre son naturel ? Et si ces tests étaient aussi une opportunité de se découvrir ? Faire une évaluation psychométrique ou un test de recrutement.
Décoder les tests de recrutement : de quoi s’agit-il vraiment ?
Vous savez ce moment où l’on vous annonce qu’en plus de l’entretien, vous allez passer des tests ? Oui, ce moment précis où votre estomac fait un looping. Rassurez-vous, ces évaluations ont simplement pour objectif d’approfondir votre profil et de vérifier l’adéquation entre vos compétences et le poste convoité.
Ces tests peuvent intervenir avant ou après l’entretien d’embauche. Placés en amont, ils servent de tremplin aux recruteurs pour orienter leurs questions. Positionnés après, ils permettent de départager deux candidats au coude-à-coude. En somme, ils constituent un outil supplémentaire dans la boîte à outils du recruteur.
La grande famille des tests : un panorama complet
Les tests, c’est comme les bonbons assortis – il y en a pour tous les goûts ! Tous visent à explorer différentes facettes de votre personnalité professionnelle. Ils permettent de cerner qui vous êtes, d’évaluer vos aptitudes, de mesurer votre esprit pratique et d’observer vos réactions face à diverses situations.
Les mises en situation professionnelle – ces fameux jeux de rôle ou études de cas qui font transpirer – servent à vérifier que vous maîtrisez bien les compétences requises pour le poste. Leur but ultime ? S’assurer que vous êtes la perle rare que l’entreprise recherche.
Tests de personnalité : quand votre caractère passe au scanner
Ce sont les chouchous des recruteurs ! Ces tests cherchent à déterminer vos traits de caractère – votre sens relationnel, votre réactivité, votre ouverture d’esprit – et à voir s’ils sont en harmonie avec la culture de l’entreprise.
Souvent présentés sous forme de QCM, ils vous demandent de vous positionner sur une échelle de valeurs. Parmi les stars de cette catégorie : le Papi, le Sosie, le GZ, le 16 PF, ou encore le Sigmund. Ce dernier, avec ses 450 questions (oui, vous avez bien lu), mesure vos capacités de négociation et votre potentiel managérial.
Un conseil ? Jouez la carte de la spontanéité. Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses, mais des réponses qui vous ressemblent… ou pas.
Tests d’intelligence : votre cerveau à l’épreuve
Sous des apparences parfois ludiques, ces tests évaluent vos capacités intellectuelles. Très prisés des sociétés informatiques et des métiers exigeant un traitement logique et analytique de l’information, ils se déclinent en plusieurs variantes.
Le plus célèbre ? Le test de QI, bien sûr. Mais la famille est nombreuse : test des dominos (D48, D70), matrice de Raven, tests verbaux (BV8, BV50), tests d’intelligence concrète avec figures et cubes, tests d’aptitude numérique… S’il est quasiment impossible de les apprendre par cœur, s’y entraîner peut faire la différence.
Ces tests reposent généralement sur l’observation, la synthèse et le raisonnement. À la différence des tests d’intelligence pure, les tests de raisonnement évaluent davantage votre adaptabilité que votre logique brute. Quant aux tests d’aptitude, ils mesurent vos capacités pratiques comme l’organisation, la mémoire, l’agilité mentale, la dextérité ou l’attention.
Tests techniques et linguistiques : vos compétences à nu
Ah, ce moment où le recruteur « switche » soudainement en anglais ! Les tests linguistiques (15% des recrutements cadres) surviennent souvent en plein entretien, histoire de vous déstabiliser un peu – pardon, d’évaluer votre niveau de compréhension et d’expression.
Quant aux tests techniques, ils ne visent pas uniquement à vérifier vos compétences. Ils permettent aussi d’observer votre comportement sous pression. Comment réagissez-vous face à une question déstabilisante ? Votre capacité d’analyse et de raisonnement technique est-elle à la hauteur ?
Le jour J : comment ça se passe concrètement ?
Le déroulement varie considérablement d’un test à l’autre. Certains peuvent être marathoniens et s’étaler sur deux à trois heures. D’autres sont chronométrés à la seconde près, tandis que d’autres vous laissent le temps de réfléchir.
Vous pourriez vous retrouver seul face à votre destin… ou dans une salle remplie d’autres candidats aussi stressés que vous. Le maître-mot ? Concentration. Ne vous laissez pas distraire et donnez le meilleur de vous-même.
Vos droits face aux tests : ce que dit la loi
Vous pouvez refuser de passer un test… au risque que l’entreprise vous montre poliment la porte de sortie. Cela dit, la loi Aubry impose aux recruteurs de ne vous faire passer que des tests en lien direct avec le poste convoité.
Les recruteurs doivent vous informer de la nature du test à l’avance – pas de mauvaise surprise donc. Vous avez également le droit de connaître vos résultats, qui resteront confidentiels au sein de l’entreprise.
Et si, plutôt que de les redouter, vous considériez ces tests comme une opportunité de découvrir des compétences ou qualités que vous ignoriez peut-être ?
Types de tests de recrutement les plus courants
Type de test | Fréquence d’utilisation | Exemples | Objectif principal |
---|---|---|---|
Tests de personnalité | 25% des recrutements cadres | Papi, Sosie, GZ, 16 PF, Sigmund | Évaluer l’adéquation avec la culture d’entreprise |
Tests d’intelligence | Fréquent en IT | QI, Dominos, Matrice de Raven | Mesurer les capacités analytiques |
Tests linguistiques | 15% des recrutements cadres | Conversation en langue étrangère | Vérifier le niveau en langues |
Tests techniques | Variable selon secteur | Études de cas, exercices pratiques | Évaluer compétences et réaction au stress |
Et vous, avez-vous déjà affronté ces fameux tests de recrutement ? Ils peuvent sembler intimidants, c’est vrai, mais au fond, ils ne sont qu’une occasion de montrer une autre facette de vous-même. Et qui sait ? Peut-être découvrirez-vous des talents insoupçonnés en chemin. Après tout, le vrai test n’est-il pas de rester authentique, même sous pression ?

Bonjour, je m’appelle Manu Dibango et j’ai 37 ans. Cadre supérieur dans l’administration, je suis passionné par la gestion et l’organisation. Bienvenue sur Camernews où je partage ma veille sur les nouvelles technologies et l’innovation.