Dans un contexte où l’innovation automobile est en plein essor, Tesla propose son ambitieux projet Robotaxi. Cependant, ce dernier est mis en question par John Krafcik, ancien PDG de Waymo, qui critique l’écosystème autour des véhicules autonomes. Une confrontation fascinante entre vision et réalité.
Critiques du Robotaxi de Tesla par l’ancien CEO de Waymo
Le Robotaxi de Tesla est sous le feu des critiques provenant de divers secteurs de l’industrie. Récemment, il a été la cible de remarques peu flatteuses de la part de John Krafcik, ancien CEO de Waymo, qui préside actuellement au conseil d’administration de son concurrent Rivian.
Présentation du Tesla Robotaxi
Le Robotaxi est le service de covoiturage autonome de Tesla, qui opère à la fois à Austin, au Texas, et dans la région de la baie de San Francisco. À Austin, le service a été lancé le 22 juin et cette ville a été la première à accueillir des courses sans conducteur, disponibles pour un groupe restreint d’invités triés sur le volet. Depuis son lancement, ce groupe ainsi que la zone géographique exploitée à Austin ont connu plusieurs extensions.
Dans la région de la baie, cependant, Tesla ne peut pas légalement appeler sa plateforme « Robotaxi », désignant plutôt ce service comme un service de covoiturage, comme l’a confirmé son CEO, Elon Musk.
Les doutes de John Krafcik
Krafcik, qui a passé environ sept ans chez Waymo, exprime de sérieux doutes quant à la flotte de Robotaxi de Tesla. Il a qualifié le service de peu impressionnant, le comparant à l’expérience d’Uber à San Francisco. Dans une interview avec Business Insider, il a partagé ses pensées sur les efforts de Tesla :
« S’ils visaient à reproduire l’expérience actuelle d’Uber dans la baie, on dirait qu’ils y sont parvenus. »
La présence de moniteurs de sécurité
Krafcik a poursuivi en affirmant que la décision de Tesla de maintenir des moniteurs de sécurité à l’intérieur des véhicules constitue un argument contre l’étiquette de Robotaxi. À Austin, il n’y a pas de moniteur de sécurité dans le siège du conducteur, seulement dans le siège du passager avant. En revanche, dans la baie de San Francisco, un moniteur de sécurité est requis dans le siège conducteur, en raison des réglementations en vigueur.
Krafcik a ajouté :
« Faites-moi savoir quand Tesla lancera un Robotaxi — j’attends toujours. Ce n’est (évidemment) pas un Robotaxi s’il y a un employé dans la voiture. »
Précautions en matière de sécurité
La présence d’un moniteur de sécurité est actuellement une mesure de précaution, et Tesla a déclaré que cela visait uniquement à réduire les risques pour les passagers. Elon Musk a mentionné récemment que Tesla adopte une attitude « paranoïaque » en matière de sécurité, ce qui est justifié. En effet, un seul incident pourrait mettre en péril les progrès de Tesla ou, d’une manière plus générale, de tout programme de conduite autonome.
Un refus d’expérimenter le Robotaxi
Malheureusement, Krafcik a exprimé qu’il n’avait aucun désir d’essayer le Robotaxi, ce qui prive ce service de l’opportunité de le convaincre du contraire.
Qu’est-ce que le Tesla Robotaxi ?
Le Robotaxi de Tesla est un service de réservation de trajets autonomes qui opère à Austin, Texas, et dans la région de la baie de San Francisco.
Pourquoi le Robotaxi n’est-il pas appelé ainsi dans la région de la baie ?
Dans la région de la baie, Tesla ne peut pas légalement appeler la plateforme « Robotaxi », donc elle la désigne comme son service de réservation de trajets, comme confirmé par le PDG Elon Musk.
Quelles sont les critiques concernant le Robotaxi de Tesla ?
John Krafcik, ancien PDG de Waymo, a exprimé des doutes sur le Robotaxi, l’appelant peu impressionnant et semblable à Uber à San Francisco, notant notamment que la présence de surveillants de sécurité dans les véhicules empêche de les considérer comme de véritables Robotaxis.
Quelles mesures de sécurité Tesla a-t-elle mises en place ?
Pour l’instant, Tesla maintient des surveillants de sécurité dans les véhicules, ce qui est requis par la réglementation, notamment dans la région de la baie où un surveillant est présent sur le siège du conducteur.
Bonjour, je m’appelle Manu Dibango et j’ai 37 ans. Cadre supérieur dans l’administration, je suis passionné par la gestion et l’organisation. Bienvenue sur Camernews où je partage ma veille sur les nouvelles technologies et l’innovation.