Dans un marché en pleine croissance, Sharp se lance dans l’univers des petites voitures électriques. Connu pour ses innovations technologiques, le géant japonais souhaite se démarquer face à des concurrents comme Tesla et Nissan, alliant durabilité et performance. L’avenir de la mobilité est prometteur !
Sharp s’aventure dans l’univers de la mobilité électrique avec son véhicule « people mover » LDK+, mais ses véritables ambitions dans le secteur automobile demeurent incertaines.
Le géant japonais de l’électronique, Sharp, a récemment décidé de diversifier ses activités en lançant un véhicule électrique, présenté lors du Tokyo Motor Show 2025. Ce modèle, nommé LDK+, est prévu pour une commercialisation en 2027.
Le LDK+ se distingue par un design compact et épuré. Il est équipé de portes coulissantes à l’arrière et d’un intérieur modulable qui permet de répondre à divers besoins. La possibilité de faire pivoter les sièges et d’intégrer un projecteur ainsi qu’un écran rétractable transforme ce véhicule en un espace de travail ou de divertissement, illustrant le slogan de Sharp : « Part of your home ». De plus, l’intégration d’intelligences artificielles et d’objets connectés favorise une interaction harmonieuse avec les systèmes domestiques, comme les panneaux solaires et les batteries.
Un projet très flou
Cependant, de nombreuses incertitudes entourent ce lancement. Actuellement, aucune information concernant le moteur ou la batterie n’a été divulguée, et Sharp ne prévoit pas de réseau de concessionnaires traditionnels. Au lieu de cela, la marque se tourne vers des canaux de vente alternatifs. La production annoncée de seulement 9 000 unités par an au Japon semble indiquer une approche davantage démonstrative qu’une véritable intention de pénétrer le marché.
Le LDK+ repose sur l’architecture Model A de Foxconn, un leader dans le secteur de l’électronique et assembleur des iPhone. Cela révèle une dépendance de Sharp à des partenaires externes pour sa percée dans l’industrie automobile. Cette stratégie rappelle celle de Sony, qui collabore avec Honda pour créer des véhicules Afeela. Toutefois, Sharp semble essayer de se positionner sur un segment plus accessible, tandis que Sony vise davantage le haut de gamme.
La question qui se pose alors est : Sharp a-t-elle une chance de se faire une place sur le marché de l’automobile électrique? Le cas de Xiaomi en est un bon exemple, illustrant à la fois le potentiel de réussite et les risques significatifs. Bien que la marque ait réussi à percer dans le secteur des véhicules électriques, elle aurait pu essuyer de lourdes pertes en cas d’échec. Sharp semble adopter une approche plus prudente, se concentrant sur la démonstration de son savoir-faire technologique, sans prendre les risques associés à une disruption du marché.
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Finalement, le LDK+ semble être destiné à rester un simple démonstrateur des compétences de Sharp. Si la technologie et le design parviennent à séduire, il reste à savoir si cela suffira à élever Sharp au rang d’acteur incontournable dans le secteur de la mobilité électrique. Dans le cas contraire, cette initiative pourrait se transformer en une simple curiosité high-tech sans réel impact sur le marché.
Quel est le concept du véhicule LDK+ de Sharp ?
Le LDK+ est un véhicule compact équipé de portes coulissantes arrière et d’un intérieur modulable, transformable en bureau ou salle de cinéma grâce à ses sièges pivotants, un projecteur et un écran rétractable.
Quelles sont les incertitudes concernant le projet LDK+ ?
Aucune information sur le moteur ou la batterie n’a été révélée, et Sharp ne prévoit pas de réseau de concessionnaires, s’orientant vers des canaux de vente alternatifs.
Quel est le rapport de Sharp avec Foxconn dans le projet LDK+ ?
Le LDK+ repose sur l’architecture Model A de Foxconn, confirmant la dépendance de Sharp à des alliés externes pour entrer dans l’automobile.
Quelles sont les perspectives pour Sharp dans le marché de la mobilité électrique ?
Sharp semble suivre une logique prudente consistant à démontrer ses compétences technologiques, sans prendre le risque de bouleverser le marché, laissant ouverte la possibilité de devenir un acteur incontournable de la mobilité électrique.
Bonjour, je m’appelle Manu Dibango et j’ai 37 ans. Cadre supérieur dans l’administration, je suis passionné par la gestion et l’organisation. Bienvenue sur Camernews où je partage ma veille sur les nouvelles technologies et l’innovation.