Imaginez un monde où la Nintendo Switch devient un terrain de jeu pour iOS ! Un développeur audacieux a réussi à faire fonctionner iOS sur la célèbre console de Nintendo. Un exploit technique fascinant qui ouvre la voie à des possibilités inimaginables et remet en question les frontières entre plateformes.

Plus de 3,5 millions de joueurs ont récemment été captivés par la toute nouvelle Nintendo Switch 2, mais un utilisateur audacieux, connu sous le nom de PatRyk, a décidé de consacrer son temps à une entreprise quelque peu insensée : faire fonctionner iOS sur la Nintendo Switch originale. Et il a réussi ! En quelque sorte.
Sommaire :
Le « téléphone iPhone le plus lent du monde », mais le plus amusant
Avant de s’emballer, il convient de tempérer les attentes : selon les propres mots de PatRyk, cet appareil est à peine fonctionnel.
« J’ai perdu la tête (et deux jours de ma vie à installer cela). Voici : le téléphone iPhone le plus lent du monde. »
Ce projet a nécessité deux journées entières de travail pour créer une version d’iOS qui fonctionne à l’intérieur de QEMU, un émulateur de machine open-source capable de simuler des architectures matérielles totalement différentes. Le résultat est un environnement iOS qui est émulé directement sur le processeur Nvidia Tegra X1 de la Switch.
Cependant, il est important de noter que le démarrage prend plus de 20 minutes, avec des « kernel panics » à chaque seconde opération, et les applications ne peuvent pas être ouvertes, car elles se bloquent et se ferment immédiatement. Néanmoins, le fait que l’iOS parvienne même à démarrer sur un appareil autre qu’un produit Apple est déjà un accomplissement impressionnant.
Mais… pourquoi ?
Pour PatRyk, ce projet a davantage semblé être une source de plaisir plutôt qu’une quête pour développer une application utilisable. La motivation principale semble avoir été le défi de faire fonctionner un système d’exploitation réputé difficile sur une console non destinée à cela.
Le projet s’inscrit dans le cadre des efforts d’émulation d’Apple Silicon via QEMU, visant à exécuter des systèmes d’exploitation Apple basés sur ARM dans des environnements virtualisés. Ce type de recherche et de développement contribuent à l’expansion des possibilités technologiques et permettent d’explorer des solutions techniques inattendues.
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur ce projet fascinant, il est disponible sur une page GitHub dédiée, offrant des détails techniques et une formidable fenêtre sur l’innovation en matière d’émulation.
Ce type d’initiative peut sembler futile pour certains, mais pour d’autres, il représente l’esprit même de l’exploration technologique et de la créativité. En fin de compte, même si l’iOS sur la Nintendo Switch est à des kilomètres d’être un produit fonctionnel, cela montre l’incroyable potentiel de la communauté de développeurs et les astuces souvent inimaginables qu’ils sont capables de réaliser.
Qu’est-ce que le projet de faire fonctionner iOS sur la Nintendo Switch ?
Un utilisateur a passé deux jours à essayer de faire fonctionner une version complète d’iOS sur la Nintendo Switch d’origine en utilisant QEMU, un émulateur de machine open-source.
Quel est le résultat de cette expérience ?
Le résultat est un environnement iOS émulé sur le processeur Nvidia Tegra X1 de la Switch, mais il est à peine fonctionnel.
Pourquoi quelqu’un voudrait-il faire cela ?
Pour l’utilisateur, le projet semblait plus être un moyen de s’amuser qu’une tentative de créer quelque chose de pratique.
Est-ce que ça fonctionne bien ?
Non, cela prend plus de 20 minutes à démarrer et il y a beaucoup d’erreurs, ce qui rend impossible l’ouverture des applications.

Bonjour, je m’appelle Manu Dibango et j’ai 37 ans. Cadre supérieur dans l’administration, je suis passionné par la gestion et l’organisation. Bienvenue sur Camernews où je partage ma veille sur les nouvelles technologies et l’innovation.