Dans une décision marquante, l’UE a confirmé qu’Apple ne sera pas sanctionné concernant le choix de navigateur après sa deuxième modification. Ce revirement souligne l’importance des pratiques de conformité en matière de technologie, alors que les régulations évoluent pour s’adapter à un paysage numérique en constante mutation.

Sommaire :
Choix du navigateur Web
Historiquement, l’iPhone a été équipé de Safari en tant que navigateur par défaut, et les utilisateurs ne pouvaient pas le changer. Même s’il était possible d’installer un navigateur concurrent tel que Chrome, toute action sur un lien dans un email, par exemple, ouvrait ce lien automatiquement dans Safari. De plus, Apple a imposé que tous les navigateurs concurrents utilisent WebKit, ce qui limitait leur capacité à proposer des fonctionnalités non disponibles dans Safari ou à offrir des performances supérieures.
En vertu de la législation antitrust de l’UE, Apple devait apporter des modifications afin de garantir une concurrence équitable. En réponse, l’entreprise a permis aux utilisateurs de sélectionner manuellement un autre navigateur par défaut. Toutefois, comme Safari restait le choix par défaut pour ceux qui ne faisaient aucune sélection, l’UE a conclu que le navigateur d’Apple conservait un avantage injuste.
Les modifications apportées par Apple
En janvier de l’année dernière, Apple a annoncé qu’il allait remédier à cette situation par deux changements significatifs. Premièrement, lors de la configuration initiale d’un iPhone, les utilisateurs de l’UE seraient invités à choisir leur navigateur par défaut, avec Safari présenté comme l’une des options dans une liste ordonnée aléatoirement. Deuxièmement, les navigateurs concurrents seraient autorisés à utiliser leurs propres moteurs de rendu, une décision fondamentale pour favoriser la concurrence dans cette sphère.
Apple échappe à une amende
Les ajustements effectués par Apple semblent permettre à l’entreprise de se conformer pleinement à la législation. Il est rapporté que l’enquête de l’UE sur cette question est sur le point d’être close sans sanction. Selon Reuters, l’enquête devrait se clore la semaine prochaine, sans aucune action à l’encontre d’Apple.
Apple devrait échapper à une amende potentielle ainsi qu’à un ordre de l’UE concernant ses options de navigateur sur les iPhones après avoir apporté des modifications pour se conformer à la réglementation historique de l’UE visant à maîtriser les géants du numérique, ont déclaré des personnes bien informées sur le sujet.
La Commission européenne, qui a lancé une enquête en mars de l’année dernière dans le cadre de la loi sur les marchés numériques (Digital Markets Act – DMA), est apparemment prête à mettre un terme à son enquête très prochainement.
Autres enquêtes en cours
Bien qu’Apple ait réussi à résoudre cette problématique antitrust, l’entreprise demeure sous enquête pour d’autres règles de contrôle, en particulier celles qui limitent la capacité des développeurs à orienter les utilisateurs vers des méthodes de paiement externes. Une décision sur ce cas est également attendue dans un avenir proche.
Contexte de la législation européenne
La législation européenne sur la concurrence a été instaurée dans le but de protéger les consommateurs et de favoriser l’innovation dans un marché où des entreprises dominantes comme Apple jouent un rôle prépondérant. Les modifications récentes d’Apple indiquent une volonté de se conformer aux nouvelles attentes en matière de régulation, tout en maintenant son influence sur le marché des smartphones.
Possibilité d’autres adaptations chez Apple
Les mesures prises par Apple pourraient également servir d’exemple pour d’autres entreprises technologiques, les incitant à anticiper et à répondre proactivement aux exigences réglementaires en matière de concurrence. Ce changement pourrait également acter un tournant dans la manière dont les entreprises technologiques opèrent au sein de l’UE, affirmant une volonté de transparence et d’équité dans un secteur de plus en plus scrutiné.
Conclusion des affaires relatives aux navigateurs
Le dossier lié au choix des navigateurs reste un point névralgique des discussions sur la réglementation des grandes entreprises technologiques. Alors qu’Apple a réussi à éviter une pénalité pour son non-respect des règles de l’UE, cela ouvre la voie à un examen plus approfondi de la manière dont les géants de la tech interagissent avec leurs utilisateurs et les acteurs du marché.
Quels changements Apple a-t-il apportés concernant le choix du navigateur web ?
Apple a modifié iOS pour permettre aux utilisateurs de sélectionner un autre navigateur par défaut lors de la configuration de leur iPhone. De plus, les navigateurs concurrents peuvent désormais utiliser leurs propres moteurs de rendu.
Quelles étaient les implications potentielles pour Apple concernant la législation de l’UE ?
Apple risquait une amende pouvant atteindre 10 % de son chiffre d’affaires mondial pour non-conformité à la législation sur la concurrence déloyale de l’UE, si des changements nécessaires n’étaient pas effectués.
Pourquoi le navigateur Safari est-il resté par défaut pour certains utilisateurs ?
Pour ceux qui ne choisissaient pas un autre navigateur, Safari demeurait le navigateur par défaut. Cela a conduit l’UE à conclure que le navigateur d’Apple avait un avantage déloyal.
Quelles enquêtes sont encore en cours contre Apple ?
Apple est toujours sous enquête pour des règles anti-encouragement qui limitent la capacité des développeurs à faire des liens vers des méthodes de paiement externes. Une décision concernant cette affaire est également attendue prochainement.

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