Apple, le géant de la technologie, a officiellement interjeté appel d’une amende de 500 millions d’euros imposée par l’ dans le cadre de la réglementation sur les marchés numériques (DMA). Cette décision marquante souligne les tensions croissantes entre la firme californienne et les autorités européennes.

Apple a déposé un appel formel concernant l’amende de 500 millions d’euros décernée par la Commission européenne pour des violations présumées de la Loi sur les marchés numériques (DMA). Cette décision fait suite à une annonce de changements majeurs apportés à l’App Store en Europe en mars 2024, qui incluaient des places de marché alternatives, de nouveaux termes commerciaux pour les développeurs et le soutien pour des moteurs de navigateur tiers.
En avril, la Commission européenne a infligé ses premières amendes à Apple et à Meta dans le cadre de la DMA. Le montant de l’amende a été fixé en fonction de la gravité et de la durée de la non-conformité d’Apple avec ses règlements. La Commission a mis en évidence les politiques anti-steering de l’App Store comme étant au cœur de cette décision.
Plus récemment, Apple a modifié les règles de l’App Store au sein de l’UE, notamment en ce qui concerne ces politiques anti-steering. L’entreprise a levé plusieurs barrières qui limitaient les développeurs cherchant à orienter les utilisateurs vers des solutions de paiement alternatives, tout en introduisant un nouveau jeu de termes commerciaux pour ces types de transactions.
«Nous avons déposé notre appel aujourd’hui parce que nous croyons que la décision de la Commission européenne — et leur amende sans précédent — dépassent largement ce que la loi exige. Comme notre appel le démontrera, la Commission impose des conditions qui compliquent la situation des développeurs et nuisent aux utilisateurs. Nous avons mis cela en œuvre pour éviter des amendes journalières punitives et nous partagerons les faits avec le tribunal.»
Apple a également réitéré que l’UE a continuellement redéfini ses obligations sous la DMA. L’entreprise affirme que la Commission européenne a élargi la définition du steering. Bien qu’Apple ait déjà modifié ses directives pour permettre aux développeurs européens de lier des méthodes de paiement externes et d’utiliser des méthodes de paiement in-app alternatives, la Commission a redéfini steering pour inclure la promotion d’options de paiement in-app alternatives et de webviews in-app, ainsi que des liens vers d’autres places de marché d’applications alternatives et les applications tierces distribuées via ces places de marché.
De plus, Apple a signalé que l’UE a exigé que le frais de service du magasin inclue plusieurs niveaux. Lors de l’annonce initiale du frais de service du magasin l’été dernier, celui-ci s’élevait à 10 % pour les développeurs opérant sous les termes commerciaux alternatifs de l’UE (réduit à 5 % pour les membres du programme Small Business de l’App Store). Pour les développeurs opérant sous des termes commerciaux standard, le taux était de 20 % (réduit à 7 % pour les membres du même programme). Cette dernière modification a entraîné la scission du frais de service du magasin en deux niveaux distincts.
Sommaire :
Niveaux des frais de service du magasin
Niveau 1 : frais de 5%
- Accès à un ensemble limité de services obligatoires de l’App Store, y compris la distribution et la livraison d’applications, et des fonctionnalités de sécurité et de confiance.
Niveau 2 : frais de 13%, réduit à 10 % pour les membres du programme Small Business et les abonnements anciens
- Accès à tous les services fournis par l’App Store aujourd’hui.
Apple a déclaré que c’était l’UE qui dictait les fonctionnalités devant être incluses dans chaque niveau. Par exemple, la Commission a exigé qu’Apple déplace les fonctionnalités de découverte d’applications vers le deuxième niveau.
Conséquences de l’appel d’Apple
La procédure d’appel d’Apple pourrait avoir des conséquences significatives sur la façon dont l’App Store fonctionne en Europe. Si Apple avait raison dans ses arguments, cela pourrait non seulement influencer la décision de la Commission, mais aussi redéfinir ce que signifie la conformité avec la DMA pour d’autres entreprises technologiques.
Il sera essentiel de suivre cette affaire, car la résolution pourrait avoir d’importantes répercussions à long terme sur les politiques de marché numérique en Europe et sur la façon dont d’autres entreprises gèrent leurs plateformes. Est-ce que ce cas marquera un tournant dans la réglementation des grandes entreprises technologiques, ou est-ce que la Commission continuera de renforcer sa position face à des acteurs majeurs comme Apple ?
Pour plus d’informations sur les aspects juridiques des amendes et des appels, vous pouvez consulter l’article détaillé sur le site officiel de la Commission Européenne.
Qu’est-ce que la décision de la Commission européenne concernant Apple ?
Apple a fait appel d’une amende de 500 millions d’euros infligée par la Commission européenne pour violation présumée de la Loi sur les marchés numériques.
Quels changements Apple a-t-il annoncés concernant l’App Store en EU ?
Apple a annoncé des changements majeurs en mars 2024, incluant des places de marché d’applications alternatives, de nouveaux termes commerciaux pour les développeurs et un soutien pour les moteurs de navigateur tiers.
Quelles sont les implications de l’amende pour Apple ?
La Commission a indiqué que l’amende était due aux politiques anti-direction d’Apple, qui ont été jugées non conformes sur une durée prolongée.
Quels sont les nouveaux frais de services de l’App Store ?
Apple a divisé les frais de services de l’App Store en deux niveaux : un frais de 5 % pour un accès limité, et un frais de 13 % pour un accès complet, réduit à 10 % pour les membres du programme des petites entreprises.

Bonjour, je m’appelle Manu Dibango et j’ai 37 ans. Cadre supérieur dans l’administration, je suis passionné par la gestion et l’organisation. Bienvenue sur Camernews où je partage ma veille sur les nouvelles technologies et l’innovation.