Le Cameroun a été choisi pour accueillir cette œuvre caritative grâce à son statut d’Afrique en miniature. Mother of humanity sera achevé autour de 2020 en bord de l’océan à Kribi
« On a amené des gens qui voulaient savoir d’où sont partis leurs ancêtres. L’hospitalité camerounaise a bien marché, le dynamisme camerounais. Et ils sont devenus de grands défenseurs de notre pays », explique Aveline Ava à propos des raisons qui ont poussé des citoyens américains à se battre pour l’implantation au Cameroun de l’un des plus grands monuments au monde.
Un monument pour réfléchir
Richard Keuko est l’un des promoteurs de ce projet sur le sol camerounais et il lui trouve deux dimensions : « vous pouvez difficilement démêler le touristique du culturel. Mais il faut d’abord voir son aspect culturel. C’est un monument qui doit d’abord appeler à la réflexion. Quelle est la place de l’Afrique dans ce concert de l’humanité ? C’est quand même de ce continent qu’est partie l’humanité. »
L’achèvement du projet prévu pour 2020
Un milliard de dollars américains auraient été déjà mobilisés pour ce projet, dont l’un des récents plus importants contributeurs serait Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook. Mais le projet ne passe pas au Cameroun sans critique sur sa symbolique, son gigantisme, et sa nature parue ésotérique à certains. Richard Keuko répond à cette critique : « cette image, c’est une très belle femme. Je ne sais pas ce qu’on a pu voir d’autre. C’est une femme qui surplombe un immeuble, dans lequel immeuble on trouvera des bibliothèques, des discothèques, on trouvera des centres commerciaux, enfin, tout ce qui fait partie de la culture humaine. »
Le Cameroun a été confirmé comme le pays idéal pour accueillir cette œuvre caritative grâce à ses langues parlées au niveau national et international, sa géographie, son hospitalité, bref, grâce à son statut d’Afrique en miniature. Mother of humanity sera achevé autour de 2020 en bord de l’océan à Kribi dans le sud, pour magnifier l’unité de l’humanité.