En l’installant mercredi à Garoua, au nom du chef de l’Etat, le Mindef a demandé au nouveau commandant d’accentuer la pression pour mettre la région à l’abri de la secte nigériane Boko Haram
Dans son discours de circonstance, le Mindef a demandé au général de brigade, qui était avant sa nomination colonel et commandant par intérim de la 3e RMIA, «d’accentuer la pression sécuritaire pour éradiquer toute velléité de manifestation du groupe Boko Haram et de lutter énergiquement contre les menaces spécifiques que sont les trafics d’armes, de munitions et de stupéfiants qui prospèrent à partir de pays voisins, l’orpaillage clandestin et le braconnage transfrontalier dans nos aires protégées».
Pour ce faire, il faut, a recommandé Edgard Alain Mebe Ngo’o, veiller au respect de la discipline dans les rangs, gage de rectitude et d’efficacité dans l’exécution. Ensuite, responsabiliser les chefs militaires qui doivent être proches de leurs hommes et savoir ce qui se passe au sein de la troupe. Le commandant doit aussi respecter tous les droits des soldats, en particulier dans l’attribution des primes d’alimentation qui sont de 2 000 F, et de la prime de guerre qui est de 30 000 F.