L’expansion du chemin de fer reliant le Cameroun au Tchad nécessitera des financements compris entre 1160 et 1400 milliards de francs Cfa
Choisi comme partenaire technique par les deux Etats dans le cadre de ce projet, le rôle du groupe Bolloré ne consistait jusqu’ici qu’à «appuyer la réalisation des études; apporter un appui à la préparation des dossiers de présentation du projet aux bailleurs de fonds; préparer les rencontres avec les bailleurs de fonds; apporter une contribution aux réflexions et aux montages institutionnels et financiers». Désormais, le logisticien français veut prendre une part plus active dans ce projet d’intégration sous-régionale, par le chemin de fer.
En plus de l’extension du chemin de fer camerounais au Tchad, qui nécessite des financements compris entre 1160 et 1400 milliards de francs Cfa, selon le tracé et les premières estimations, le leader de la logistique intégrée en Afrique sub-saharienne lorgne également sur la ligne ferroviaire Edéa-Kribi-Lolablé.«Nous avons également manifesté aux autorités camerounaises, notre intention de financer la construction du chemin de fer Edéa-Kribi-Lolabé, pour accompagner la mise en place du complexe industrialo-portuaire de Kribi», a précisé Cyrille Bolloré.
La ligne de chemin de fer Edéa-Kribi-Lolablé va permettre d’optimiser l’exploitation du port en eau profonde de Kribi, dont la mise en service devrait intervenir dans les prochains mois.
Dans la seconde phase de sa construction, le port de Kribi abritera, entre autres infrastructures nouvelles, un terminal hydrocarbures et un terminal minéralier, en prélude à l’exploitation de l’usine de liquéfaction de gaz projetée à Kribi, et l’exploitation du minerai de fer de l’Est-Cameroun.