Deux individus sont poursuivis pour avoir supprimé la vie à un homme d’affaires à qui ils devaient une créance estimée à plus d’une dizaine de millions de francs. Et depuis lors, l’affaire connaît des rebondissements devant le Tribunal.
Interné à la prison principale de Monatélé depuis 3 ans, Cédric Njinkeu Lewat répond seul des faits d’assassinat devant te Tribunal de grande instance (TGI) de Monatélé. Son coaccusé Chakam François, présenté comme le cerveau du crime, est porté disparu à la suite d’une évasion controversée. Ils sont désignés comme étant les présumés auteurs du forfait ayant conduit à ta mort Namo Deyi.
Rebondissement
Le 13 septembre 2019, l’affaire revenait à la demande de l’avocat des ayants-droit du défunt pour lui permettre de fournir au tribunal certaines pièces. Il s’agit du certificat de décès qui ne figurait plus dans 1er dossier de procédure. Le dossier étant passé d’un juge unique à une collégialité qui l’examine en ce moment. Il faudra donc attendre le 10 octobre 2019, date de la prochaine audience, pour que cette formalité soit accompli. Ce qui va permettre que les débats s’ouvrent.
Comprendre les mobiles du crime
Le procès-verbal de l’enquête préliminaire,m informe que Namo Deyi, a été assassiné et enterré aussitôt, le 9 février 2016.
Voyant qu’il allait attendre 23 ans avant de recommencer à percevoir ses frais de loyer, Francois Chakam a ourdi un complot contre son locataire avec la complicité de Cédric Njinkeu Lewat si le projet d’assassiner Namo Deyi réussissait.