Par Vincent Sosthène Fouda, président national du Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie (MCPSD)
Les images des voyageurs désespérés qui brûlent des pneumatiques devant l’agence régionale de camerco dans la capitale du Cameroun, sous l’œil indifférents de leurs compatriotes, l’absence sur les lieux des principaux responsable de la compagnie, DG et PCA, des centaines de familles pour la plus part en vacances dans leur pays d’origine et qui risquent de perdre bientôt leur emploi dans leurs différents pays de résidence! La réponse à donner est simple, que la compagnie nationale leur trouve une place dans d’autres compagnies qui desservent le Cameroun. La réponse est simple et pourtant impossible au Cameroun, voilà pourquoi elle suscite tant et tant d’inquiétude.
La route tue et ceci est rentré dans la banalité du train-train quotidien et n’entre plus dans les priorités si nombreuses en République. L’accident de Douala, ce n’est pas l’excès de vitesse, ce n’est pas un chauffeur en état d’ébriété. C’est un camion, dont une roue entre dans un nid de poule et bascule sa charge sur un véhicule moins volumineux que lui et emporte la vie de quatre camerounais. Au-delà de l’émotion, il est temps de nous interroger sur l’état de nos routes, beaucoup diront qu’elles n’existent pas, mais que faisons-nous du peu qui existent? Les entretenons-nous? Régulons-nous suffisamment la circulation pour limiter le nombre d’accidents?
Le silence de nos autorités gouvernementales, symbolise l’irresponsabilité de l’exécutif dans son ensemble. Dans quel Etat digne de ce nom tout un gouvernement se défausse pour assurer la sécurité dans le pays?
L’épisode des soldats camerounais dans la rue (200) suivant les chiffres officiels, désarmés mais arborant le béret bleu des soldats dans Nations Unis est en lui tout seul « incommentable »!
Ce que le gouvernement Yang refuse de voir, c’est qu’il ne tient plus le gouvernail de la maison Cameroun depuis longtemps, qu’il a tourné le dos aux priorités et aux nécessités de ce pays et de son peuple. Le peuple en a pris acte de manière consciente et inconsciente. C’est ce qui justifie aujourd’hui que l’espace public soit abandonné et que la violence soit devenue un mode d’être. Rétablissons un Etat de droit, et vite!