Les instructions ont été données au nouveau directeur du Carbap installé lundi à Njombe
Le nouveau directeur devra notamment renforcer et diversifier la coopération scientifique au profit du centre. Un des enjeux essentiels étant d’augmenter la productivité et la compétitivité du plantain. La demande, relevons-le, n’est pas que camerounaise (Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RD Congo, Rca et Tchad sont membres du Carbap). «En Afrique centrale et de l’Ouest, la consommation individuelle tourne entre 125kg et 130kg/an», indique le Dr Ndoumbe Nkeng, qui relève qu’il y a donc de gros besoins en matériel végétal. Mais déjà, au Carbap, des variétés ont été mises au point, pouvant produire de 30 à 35 tonnes de plantain à l’hectare (contre 6 à 7 tonnes/hectare dans certaines plantations traditionnelles).
Pour lutter contre l’insécurité alimentaire, le Carbap, qui a «la meilleure collection de bananiers-plantains au monde», selon le ministre, devra jouer sa partition avec efficacité.
Entre autres qualifications, le Dr Ndoumbe Nkeng, qui aura 53 ans en septembre prochain, est chercheur de rang magistral, spécialiste en épidémiologie végétale et ingénieur agronome.