La session extraordinaire de la Conférence des postes et télécommunications de l’Afrique centrale (Coptac) pour la période 2014-2016 s’est ouverte mercredi à Yaoundé
Mais, où en sont les pays de sous-région avec l’essor des postes et télécommunications? Réunis mercredi à Yaoundé à l’occasion de leur session extraordinaire, les experts de la Coptac ont évalué le niveau d’exécution des recommandations de la session précédente. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Armand Ndjodom, secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel). Egalement sur la table des personnalités, les directeurs généraux de Camtel, de la Campost et de l’Art.
Acteurs du secteur des télécommunications au Cameroun.
Les assises de portée internationale qui interviennent dans un contexte marqué par la tenue en 2016 au Cameroun, de l’assemblée plénière l’instance, vont permettre d’évaluer à mi-parcours l’application de cet ensemble de recommandations et de résolutions. L’accent sera également mis, d’après Armand Ndjodom, sur les difficultés rencontrées et les suggestions à soumettre lors de la prochaine assemblée. Tout en se félicitant du regain d’intérêt pour les postes et des télécommunications en Afrique centrale, le secrétaire général du Minpostel a exhorté les participants à faire une évaluation froide afin de garantir un décollage définitif de ces secteurs.
La Coptac a vu le jour en 1988. Il s’agissait pour les Etats membres d’établir une institution spécialisée inter-Etats, servant de plateforme de concertation visant à définir une stratégie commune en matière de poste et de télécommunication. La session s’achève ce jeudi, 08 octobre 2015.