Le gouverneur de la région du Littoral a tenu une réunion mercredi avec les responsables religieux invités à sensibiliser chrétiens et musulmans sur la menace Boko Haram
Il est question pour les autorités religieuses de prendre des dispositions pour alerter les autorités le moment venu. Entre autres mesures prises, l’encadrement de tout regroupement de fidèles dans les chapelles, temples, mosquées. Imams, pasteurs et l’archevêque métropolitain de Douala sont invités à communiquer leurs activités aux autorités pour une plus grande sécurisation des sites et des fidèles. En ce qui concerne le suivi de l’activité des mosquées, les autorités religieuses musulmanes ont été informées de ce qu’une cartographie des mosquées est en train d’être dressée par les autorités administratives. Douala compte plus de 70 mosquées où les fidèles musulmans se rendent pour la prière du vendredi.
Le gouverneur a prescrit aux imams le contrôle des prêches, surtout ceux des prédicateurs étrangers souvent invités par diverses associations. Au cours de la concertation d’hier, Joseph Beti Assomo a surtout demandé aux autorités religieuses de remonter la bonne information auprès des forces de sécurité.
Le gouverneur a engagé les tenanciers des débits de boisson au respect des heures de fermeture fixées: 6h-21h pour les ventes à emporter et 6h-minuit pour les ventes à consommer sur place. Le numéro un de la région du Littoral a demandé au délégué régional de la Sûreté nationale et au commandant de légion de gendarmerie de retirer, sans autre forme de procès, les licences des débits de boisson aux responsables incapables de se conformer à la règle. Les établissements de loisir (boîtes de nuit) bénéficiant d’un régime particulier, la sécurité y sera renforcée.
Les promoteurs des hôtels savent aussi que toute réunion publique est désormais subordonnée à l’autorisation du sous-préfet territorialement compétent. Dans le cas contraire, ils devront répondre des conséquences liées à la tenue des réunions clandestines dans leur structure.