Les dix Gouverneurs de Régions sont en concertation à Yaoundé. Ouverts hier 18 juillet, les travaux de la première conférence semestrielle des patrons de Régions se referment ce jeudi 21 juillet. Dans son discours d’ouverture, René Emmanuel Sadi est revenu sur la nécessité de respecter l’État de droit.
Les propos du MINATD sont rapportés par La Nouvelle Expression (LNE) du 20 juillet. «Il nous semble aussi que l’impératif du respect des exigences du droit n’est pas compatible avec la nécessaire préservation de la puissance publique. Celle-ci n’est ni une puissance illimitée, encore moins une puissance absolue, mais bien une puissance encadrée par le droit et mise au service de l’État dans l’intérêt des citoyens usagers et pour le progrès socio-économique et le développement de notre pays» a déclaré René Sadi.
Et le MINATD d’ajouter: «il revient dès lors à l’autorité administrative dépositaire de la puissance publique, dans son unité de commandement de se soumettre au droit et de savoir concilier, à chaque fois, dans l’exercice de ses fonctions, les exigences d’ordre sécuritaire avec celle relative à l’expression et à la promotion des libertés inhérentes à l’État de droit».
Le quotidien privé note que le MINATD appelle de fait les chefs de terre à une meilleure gestion des libertés des Camerounais dans un contexte sécuritaire marqué notamment par le terrorisme et l’insécurité transfrontalière. Il n’a pas cependant échappé au ministre que certains citoyens peuvent provoquer l’autorité administrative. «…d’aucuns semblent ignorer ou feignent d’oublier que la liberté de réunion et de manifestation publique, bien qu’étant des libertés fondamentales inscrites dans notre Constitution, restent cependant des libertés encadrées par le droit», a-t-il ajouté.
Placée sous le thème «Autorité administrative, mise en œuvre du Plan d’Urgence Triennal, gouvernance locale et l’État de droit», la première conférence semestrielle des gouverneurs va également aborder des questions de relatives au Plan d’Urgence triennal.