La filiale du groupe français Presstalis veut se désengager de ce segment, l’un des moins rentables de ses activités
“C’est vrai qu’on a cédé tout ou partie de nos sociétés de distribution à des acteurs économiques dans les pays susmentionnés. Bien entendu, quand on cède nos activités de distribution, on reste quand même présent, mais en tant que clients, puisqu’on continue à fournir la presse importée. Pour nous, ce n’est pas une question taboue. On est évidemment prêts à en discuter avec toute personne intéressées par la distribution de la presse et du livre au Cameroun”, a déclaré le directeur de l’International et des Affaires institutionnelles de Presstalis, Christian Carisey, dans la presse publique lundi. Ce dernier est par ailleurs le président de Messapresse.
Les éditeurs locaux reprochent à Messapresse l’inactivité de 50% en moyenne de ses points de vente à Yaoundé et à Douala; et le manque de kiosques à journaux dans des localités périphériques des centres urbains dans les grandes villes. Les autres régions du pays en sont plus affectées, même dans leurs chefs-lieux.
Messapresse dénonce régulièrement pour sa part l’existence de réseaux parallèles de distribution et de vente des journaux qui viennent amputer l’activité de l’entreprise.