Les éleveurs de la région de l’Adamaoua (nord du Cameroun) ont perdu près de 47 000 têtes de bétail en l’espace d’un an pour cause de sécheresse
Cette situation est due aux changements climatiques, d’après le Programme d’amélioration de la productivité agricole, une composante de l’Appui au développement de la filière laitière (PAPA/ADFL).
A quatre jours de la tenue à Paris du sommet sur les Changements climatiques (COP21), des témoignages concordants rapportent que la sécheresse est de plus en plus longue au nord du Cameroun, occasionnant la perte des milliers d’animaux, faute de pâturages.
En effet, plusieurs rivières tarissent au point de devenir des ‘’Mayo », c’est-à-dire des cours d’eaux intermittents qui font leur apparition pendant la saison des pluies et disparaissent en saison sèche.
Les changements climatiques imposent des efforts supplémentaires aux éleveurs qui soulignent que ‘’le manque de pâturages devient préoccupant, ce qui a une réelle incidence sur l’activité pastorale ».
En attendant des résolutions à l’échelle planétaire visant une meilleure préservation des écosystèmes, le PAPA/ADFL pense qu’il faut ‘’optimiser la valorisation de toutes les ressources dont on dispose ».