Le Fonds monétaire international parle d’assistance technique et financière aux pays engagés dans la lutte contre ce groupe terroriste. Notamment, le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun
D’après les explications de Maurice Obstfeld, la chute des prix du pétrole et une grave situation sécuritaire ont plongé l’économie du Nigeria (considérée comme la première du continent, il y a juste une année) dans la récession.
Selon lui, la situation est également difficile dans les autres pays à l’image du Tchad, confronté à la baisse des recettes pétrolières et le Cameroun qui croule sous le poids des réfugiés. Sans oublier le Niger, en proie en l’insécurité, puisque victime lui aussi des exactions de la secte Boko Haram.
D’où l’engagement du FMI qui pourrait notamment « aider à la mise en place d’un cadre plus cohérent de politiques macro-économiques pour faire face à la persistance de la faiblesse des cours des produits de base et pour une meilleure intégration dans le commerce régional et international, tout en contribuant à la détermination des meilleurs investissements susceptibles de contribuer à la croissance ».
Cette assistance pourrait accompagner les politiques budgétaires, monétaires et fiscales, a souligné l’économiste.
Mais au-delà de cette perspective d’assistance technique et financière, le FMI reconnaît son « impuissance » face à l’équation sécuritaire qui relève de la souveraineté des Etats auxquels d’autres organisations pourraient éventuellement apporter leur appui dans ce domaine.